« Bêches, pioches et pierres pour travailler la terre, deux bœufs accrochés au char ou à la charrue, trois chèvres et deux mains savantes : ce sont les éléments qui constituent le patrimoine de Troia Luigi Fortunato. »
Troia Luigi Fortunato est né en 1883 avec la passion pour les terrassements en pierre : la construction ex nihilo et la restauration conservative des murs d’enceinte, puits et chambres d’agrandissement est pour lui un art, un travail à réaliser avec soin et selon les règles des anciens maîtres de la tradition. Même si le travail de la terre et des vignobles était l’affaire de la famille, le travail de la pierre restait sa plus grande passion.
Les pierres étaient ramassées avec bêches et pioches par Troia Luigi : il les réutilisait au fin de rétablir les terrassements et les murs endommagés par les inondations ou de fabriquer nouvelles chambres qui étaient toujours utiles pour les familles nombreuses.
Pièce de mur encore intact, commencé en 1920 et terminé en 1950. Puits construit en 1900 : l’absence d’eau a changé le puits en refuge vivres. Murs et charpentes d’un grange des premières années du ‘900.
Sa passion, son attention, sa minutie et sa soigne dans la réalisation des détails a été transmise de père en fils pour cinq générations. Le travail de la pierre, selon les techniques des anciens maîtres, la culture de la construction des murs, mais aussi de la restauration conservative des toits en lose « pierre », le matériel typique des Langhe.
Le gendre de Troia Luigi Fortunato était Luigi Bertola, né en 1912, lui-même paysan avec la passion pour le travail du bois. Pour Luigi Bertola la réalisation des toits et tables pour planchers pour réaliser « reissien » était un travail mais aussi un art.
Le premier de ses fils, Giovanni, en 1957 a décidé de travailler pour une autre société, mais en 1970 il a fondé une nouvelle société avec un autre maçon au fin d’avoir une entreprise avec des ouvrières.
L’entreprise Bertola Constructions & C. s.n.c., où travaillent aussi les fils de Bertola, est fondée en 2000. Tous les ouvrières ont une grande bagage culturel et technique, qui a ses racines dans les modalités constructives traditionnelles et il est accompagné par équipements technologiques d’avant-garde. Elles permettent la création des travaux prisés en respectant l’environnement.
Aujourd’hui, Giovanni Bertola, est grand-père et transmet son savoir : il est un des maîtres de la Banque du Faire, dans lequel les jeunes du monde entier peuvent apprendre les travaux d’autrefois.
Toits en lose « ciapé » et murs en pierre, réalisés à sec, constituent le résultat final d’une défi qui veut préserver la mémoire des travaux d’autrefois et continuer à transmettre la beauté des matériaux naturels et locaux.